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10 novembre 2015

Srebrenica

Mardi 7 Novelmbre au soir, le Premier ministre serbe Aleksandar Vucic a annoncé qu’il se rendrait à Srebrenica pour assister à la cérémonie marquant le 20e anniversaire du massacre commis par les forces serbes de Bosnie en juillet 1995. Comme la majorité de ses concitoyens, le Premier ministre serbe a banni le terme "génocide" de son vocabulaire. Il ne nie pas pour autant les crimes commis à Srebrenica en juillet 1995. Mardi 7 juillet, Aleksandar Vucic a annoncé qu'il se rendrait sur place le 11 juillet pour assister à la cérémonie marquant le 20e anniversaire du massacre commis par les forces serbes de Bosnie. "Il est temps de montrer que nous sommes prêts à la réconciliation, que nous sommes prêts à nous incliner devant les victimes des autres ", a déclaré M. Vucic à la presse. "Je me rendrai à Srebrenica et représenterai la Serbie la tête haute (...). La Serbie qui est capable de reconnaître que des individus ont commis des crimes, que ces individus ont des noms et que nous condamnons chacun de ces crimes et que nous condamnerons en justice chacun de ces criminels", a ajouté le Premier ministre serbe. Quelque 8000 morts mais pas de "génocide" Il y a vingt ans, peu avant la fin du conflit intercommunautaire débuté en 1992, quelque 8 000 hommes et garçons musulmans étaient tués à Srebrenica, en Bosnie orientale, la pire tuerie en Europe depuis la Seconde Guerre mondiale. Le Parlement serbe a adopté une déclaration, en mars 2010, condamnant les crimes commis. Les dirigeants serbes ont également demandé pardon "à genoux", déploré "un crime odieux". Mais, selon un sondage récent, une majorité de la population refuse obstinément de reconnaître qu'un génocide a été commis à Srebrenica en juillet 1995, pourtant avéré par la justice internationale. Le président de la Republika Srpska (RS, entité des Serbes de Bosnie), Milorad Dodik, a, de son côté, affirmé que le génocide de Srebrenica était un "mensonge". Vucic n’est pas le premier L’ultra-nationaliste Aleksandar Vucic, qui a pour sa part condamné "un crime odieux", ne sera pas le premier haut responsable serbe à se rendre à Srebrenica. En 2010, le président serbe de l'époque, le pro-européen Boris Tadic, avait fait le déplacement pour rendre hommage aux victimes. En 2013, son successeur, Tomislav Nikolic, avait demandé pardon au peuple bosniaque. "Je m’agenouille et demande que la Serbie soit pardonnée pour le crime commis à Srebrenica", avait-il notamment déclaré.

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