Le Touquet en mode pilotage d'avion

Noël me laisse, comme chaque année, une tripotée de cadeaux dont je ne sais que faire. Mais au pied du sapin, il m'arrive aussi de tomber de temps à autre sur un cadeau plus original. Cette année, le cadeau le plus insolite, et de loin, était un stage de pilotage d'avion offert par ma belle-famille. Dès le début d'année, j'ai donc appelé l'aéroclub pour réserver une date. Après une première annulation en raison de vents trop violents, une deuxième date a été fixée. Et il y a quelques jours, le jour J est arrivé. Je suis parti au Touquet avec ma femme, beau-papa et belle-maman pour une journée très particulière. Arrivés à l'aéroclub, nous avons rencontré Marco, un pilote qui a quelques 5000 heures de vol derrière lui et qui allait me servir de co-pilote. Il nous a expliqué comment fonctionnait un avion, puis nous nous sommes approchés de l'appareil et en avons fait le tour. Je me suis installé côté pilote, et la belle-famille à l'arrière. Marco, mon co-pilote, s'est installé à mes côtés et m'a fait faire les dernières vérifications. A la base, c'est mon-copilote, un peu plus expérimenté que moi, qui était censé gérer le décollage et l'atterrissage. Mais curieusement, il a décidé que je pouvais m'en charger ! Notre avion étant conçu pour la formation, les commandes étaient donc en double et cela ne risquait donc rien : Marco pouvait ainsi intervenir au moindre problème. Mais de problème, il n'y en a pas eu un seul. La partie décollage s'est très bien passée. Quand l'appareil a atteint une certaine vitesse, il faut juste ramener délicatement le manche vers soi, et le bleu du ciel envahit alors la vue. Une fois en l'air, c'est encore plus facile. En altitude, il faut prendre évidemment en considération une dimension supplémentaire, mais dans le même temps, il n'y a pas d'obstacle ni de traffic. Tout est donc beaucoup plus facile. A tel point qu'on peut obtenir sa licence de pilote avant même d'avoir l'âge légal pour le permis B ! Ceci dit, le pilotage exige de rester concentré à chaque instant. L'appareil, très léger, oscille au moindre souffle de vent. Il est donc nécessaire de corriger cela avec le manche. Mais ça n'a vraiment rien de bien compliqué. La seule partie délicate, en définitive, c'est l'atterrissage. Là, Marco est intervenu pour corriger notre inclinaison. Mais à part ça, j'ai vraiment été autonome de A à Z. Cette sympathique initiation au pilotage d'avion était un succès sur toute la ligne. Et cela m'a permis de découvrir Le Touquet depuis le ciel. On n'imagine pas depuis la terre combien la terre peut être belle, vue du ciel ! Plus d'information sur cette expérience d'initiation au pilotage en avion au Touquet en cliquant sur le site internet de l'organisateur.